En cartomancie, on peut qualifier le tirage de la roue, de jeu spectaculaire. Impressionnant par son mode opératoire, on trouve ce tirage sur quelques gravures du XVIIe siècle, ce qui laisse à penser qu’on l’utilisait déjà à cette époque, bien qu’il semble qu’il soit encore plus ancien. C’est un tirage progressif car on découvre les cartes les unes après les autres. Le tirage des treize cartes lui ressemble un peu, de par le nombre des cartes utilisées (13) mais le mode opératoire reste différent.
Après avoir battu les cartes, il convient de faire couper le consultant de la main gauche.
Ensuite le consultant choisit 13 cartes au hasard. On les place en cercle sur la table, faces cachées.
Le consultant désigne parmi ces 13 cartes, l’une d’entre elles qu’on retourne.
A partir de cette carte, l’interprétation de la roue commence. On avance vers la gauche en comptant trois cartes, on retourne la suivante qui devient la première carte retournée. On la lit avec la première carte choisie par le consultant.
Ensuite, on compte trois cartes et on retourne la suivante, qui devient la seconde carte retournée et qui s’interprète par rapport à la précédente.
On retourne ainsi toutes les cartes jusqu’à épuisement. Les associations de cartes livreront tous leurs secrets et ainsi la divination pourra s’effectuer. La lecture est progressive et de plus en plus précise.
Parfois, les associations paraissent se contredire. Ne vous inquiétez pas, la paire suivante, souvent, éclairera ce mystère. C’est par la confrontation de chacune des cartes retournées que la lumière se fera.
Encore un tirage fréquemment utilisé. Il permet de recueillir une foule de renseignements.
Après avoir battu et fait coupé le jeu par le consultant de la main gauche, on étale les cartes en éventail face contre la table.
Le consultant tire de la main gauche, 13 cartes au hasard. Elles sont étalées sur la table en éventail dans l’ordre, face retournée et de gauche à droite. C’est déjà la différence avec le tirage de la roue, on a accès à toutes les cartes au premier coup d’œil.
Avant de démarrer la divination, il faut bien observer les cartes afin de déterminer laquelle représente le mieux le consultant. En effet la divination partira de cette carte, contrairement au tirage de la roue, où les cartes s’interprète à mesure qu’on les retourne.
Si le consultant est une femme, on choisira la Dame. Si le consultant est un homme, on choisira le Roi. S’il y a plusieurs Dames ou plusieurs Rois dans le jeu étalé, on choisira la carte qui semble le mieux correspondre au consultant, par exemple :
A partir de cette carte incluse, qui représente le mieux le consultant, on comptera vers la droite cinq cartes, de sorte qu’il y a trois cartes dans l’espace. Cette cinquième carte sera la première interprétée. Ensuite, on continuera en revenant vers la gauche, carte après carte.
Si aucune carte représentant le consultant n’existe dans le jeu (pas de Roi, pas de Dame), on choisira alors le 7 qui correspond à « la pensée du consultant ».
A partir de cette carte, on procédera comme précédemment, on comptera cinq cartes vers la droite afin de trouver la première carte et on remontera l’interprétation vers la gauche.