Traditionnellement, on associe à chaque espèce de plante une planète et un des quatre éléments universels : le Feu, l’Air, l’Eau, et la Terre. A ce jour, les associations sont généralement faites, plus en regard de l’Astrologie, que d’une Science plus vaste. Les Grandes Traditions possèdent une terminologie et une appréhension des phénomènes universels qui leur sont propre. On peut choisir l’explication de l’expression extrême orientale proposée par le Tao, appelé aussi le « Yi-King ». Mais nous préférons la Tradition Occidentale fondée sur la Kabbale.
Ce qu’on appelle « Arbre de Vie » ou « Arborescence Kabbalistique », est un schéma représentant l’organisation des phénomènes cosmiques. Ce dessin nous montre que les forces s’agencent entre elles et génèrent une structure composée de dix Grands Centres Cosmiques d’Energie et de canaux de circulation de cette énergie. Ces dix centres sont appelés en Hébreu « Séphiroth » (Sphères énergétiques) et les canaux « Cinéroth » (canaux de circulation énergétique).
Si on considère l’Arbre Kabbalistique, le centre Mahlkoot-Terre (10) est le réceptacle des Energies des autres Centres et toutes les forces se meuvent en lui.
A chacun de ces centres peut être associé un Elément, et chaque Elément a des pouvoirs :
La combinaison des Eléments entre eux apporte la diversité des situations :
Pour déterminer les forces et la nature du pouvoir œuvrant dans chaque plante et saisir leur action sur le monde matériel, il faut se reporter à la Kabbale et rappeler tout d’abord que :
Imaginons que l’on veuille guérir d’une passion amoureuse destructrice.
1) Soit on souhaite garder cette passion, mais en apaisant le Feu et en magnifiant les sentiments. On mélangera alors :
2) Soit on décide d’éradiquer cette vague amoureuse néfaste. On mélangera alors :
Du point de vue Kabbalistique, cette interprétation des flux énergétiques qui « monte » ou qui « descendent » est une expression imagée. La réalité est plus complexe, mais c’est la façon la plus simple d’expliquer l’action du règne végétal en Magie.