Sur un fond bleu clair, symbolisant à la fois le ciel et l’eau, se détache un visage assez semblable à la carte précédente, l’Erreur. Mais ce visage est caché en partie par une main tendue, paume en avant, qui emplie la moitié de la carte et semble bénir le consultant.
Cette famille des cartes couleur bleue ciel, comme la Porte, la Réussite, l’Amour, la Paix, l’Elévation, la Naissance, le Voyage, l’Equité, la Clé, l’Eternité, le Retour et le Silence, est la plus riche de la Triade et symbolise toujours le positif.
Du centre de la pupille de l’œil du visage, partent trois lignes. L’une s’élève vers le haut, avec le signe Alpha, symbole de l’inspiration divine. Une autre part vers le pouce et le signe du Lemniscate, le sigle de l’infini accompagné du signe moins, la dernière part vers l’auriculaire et le signe de l’infini, cette fois accompagné du signe plus. Nous sommes devant le symbole fort que l’œil relié à la main est là pour nous rappeler que l’homme peut créer et donner corps à ses visions.
Sur la paume de la main est inscrit le signe Oméga, en opposition avec le signe Alpha lié à la ligne ascendante de la pupille. Ces deux signes marquent le début et la fin, ce sont d’ailleurs la première et la dernière lame de cet Oracle.
Sur le médius, doigt de la planète Saturne, est inscrit le sigle Phi, qui désigne ici le principe de l’individualité.
Sur trois des quatre coins de la carte figurent trois vagues en signe d’eau qui renforce la symbolique de la bénédiction et rappelle l’image de l’action du baptême dans le christianisme.
Le nombre 21, associé à cette lame, exprime le principe d’individualité (le chiffre 1) qui s’organise dans la dualité cosmique (le nombre 20). Dans sa forme réduite (2+1=3) on retrouve le principe ternaire présent dans la bénédiction chrétienne, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il signifie aussi dans beaucoup de traditions, l’âge de la majorité et de l’affranchissement par rapport aux parents.