L’Alpha de la Triade peut être comparé au Bateleur du Tarot de Marseille et marque un commencement ou un renouveau.
Le fond de la carte gris clair, comme les lames de l’Homme, la Femme, la Mutation, le Pardon, pourrait la ranger au nombre des lames neutres. Pourtant son auteur préfère la classer dans les cartes positives, le fond gris clair évoquant la luminosité de l’aube, la complémentarité du blanc et du noir, du jour et de la nuit.
Une ligne horizontale sépare la carte en deux, délimitant le monde terrestre du monde céleste. Deux cercles non finis sont dessinés dans chacun de ces mondes. Une ligne pointillée verticale sépare le côté gauche du côté droit, le féminin du masculin, le négatif du positif, le mal du bien.
Pour souligner la dualité, deux triangles inversés sont pointés, l’un vers le haut, pour le principe masculin, l’esprit, l’autre vers le bas, pour le principe féminin, la matière.
Au milieu, une grande lettre A noire latine avec en son centre un triangle bleu dont la couleur est associée au divin et sa forme à la Trinité. Le triangle bleu et la lettre noire sont reliés par un signe arabe, l’alif, le nombre 1, symbole de l’unité. Cette lettre A majuscule est aussi le compas de l’architecte, symbole des Francs-maçons.
Au-dessus du A, la lettre grecque alpha marque le passage du zéro vers le un.
Le chiffre 1, associé à cette lame, représente l’unité, l’individualité.
Cette lame étant la plus ambivalente du jeu, et du fait qu’elle est la première carte, la première lettre qui suggère un commencement, elle n’a pas de réelles associations, sinon d’apporter un complément aux autres lames.