Dominike Duplaa, l’auteur de l’Oracle de la Triade, revendique, dans la création de son jeu, une influence des mythologies développées autour du bassin méditerranéen. C’est avec les différentes religions, croyances et philosophie développées en Grèce, en Perse, en Egypte et au Moyen-Orient que l’on pourra mieux comprendre l’Oracle de la Triade et son cheminement.
Au cœur des mystères de l’Antiquité, se trouve un mythe païen d’un Homme-Dieu, mort et ressuscité qu’on retrouve sous divers noms tout autour de la méditerranée. C’est Dionysos en Grèce, Adonis en Syrie, Mithra en Perse, Osiris en Egypte, Attis en Asie mineure. Fondamentalement, tous ces hommes-dieux symbolisent le même être mystique, celui que toutes les religions ont repris et appellent « fils de dieu ».
C’est le christianisme, devenu pouvoir dominant du monde païen, qui s’en est emparé au plus fort avec l’histoire qu’on nous a tracé de Jésus, Dieu incarné, sauveur de l’humanité, né dans la pauvreté d’une grotte d’une vierge mortelle et d’un Dieu, sacrifié pour les péchés du monde et ressuscité pour prendre place au ciel au côté de Dieu le Père, copie de l’histoire de Mithra, le dieu persan.
Les civilisations qui ont peuplé les bords de la méditerranée, ont toujours incorporé l’olivier au sein de leur société. Cet arbre légendaire, ressource pour la vie quotidienne, est devenu un symbole culturel fondamental pour l’humanité.
Dans la Grèce antique, la symbolique de l’olivier entre dans la mythologie, lorsque Athéna, déesse de la Sagesse, l’emporte sur Poséidon, et que Zeus choisit l’olivier comme offrande à l’Acropole. L’olivier devient alors symbole de victoire, de paix et de richesse.
Homère, en faisant de Pénélope une femme qui patientera vingt ans le retour d’Ulysse, dans le lit conjugal, fait de bois d’olivier, ajoutera alors le symbole de la fidélité.
Dans la mythologie romaine, on retrouve la même symbolique, Minerve, dont l’olivier est son attribut, affrontant et vainquant Neptune. Les noms des divinités changent, mais la substance de l’histoire reste la même.
L’olivier est le symbole de santé et prospérité pour les légionnaires romains et un des piliers de la trilogie de base, que sont le blé, la vigne et l’olivier.
Dans la Bible, l’olivier est souvent cité, avec une symbolique de paix, de réconciliation, de bénédiction et de sacrifice.
Le rituel de la Franc-Maçonnerie comporte également des références à l’olivier : le bâton de l’officier orné d’une colombe qui tient dans son bec un rameau d’olivier.
Les Egyptiens de l’Antiquité donnaient aux couleurs principales, une symbolique issue de la perception des phénomènes naturels.
Bien qu’elles soient toutes différentes, on se rend compte en les étudiant de plus près, qu’à travers les âges, toutes ces croyances se sont développées autour d’une question unique : qu’est-ce qui peut amener l’homme à progresser pour allier sa dualité, sa vie dans le monde matériel, et sa recherche spirituelle de se transcender ?