Kenaz est la première Rune de l’Oett de Frey, elle symbolisme la flamme, le feu sous la forme d’une torche qui nous permet d’y voir plus clair. Il s’agit l’éclairage que nous donne la lucidité sur le monde qui nous entoure et qui est à la source des actions que nous entreprenons, à condition qu’il ne nous aveugle pas.
Kenaz est la rune du feu, de la lumière qui éclaire la réalité d’un jour nouveau. Cette rune symbolise la clairvoyance, la lucidité qui permet d’entreprendre des réalisations concrètes. Débarrassé du voile des illusions, l’homme peut suivre sa voie en toute connaissance de cause, Kenaz symbolise la lumière intérieure du savoir. La Rune précédente, Raidho, nous met en garde contre les illusions qui peuvent nous mener sur un mauvais chemin, Kenaz représente la lumière qui nous permet de trouver la bonne voie et de commencer le voyage.
L’action amène à la transformation, évolution personnelle ou modification de son environnement, tout comme le feu de la forge permet au forgeron de façonner des objets à partir de la matière brute. Mais ce feu intérieur qui illumine notre destin peut également nous consumer, car toute action à ses conséquences, positives comme négatives, et l’énergie mal contrôlée est destructrice, tout comme le feu d’une torche peut nous éclairer ou provoquer un incendie. Tel est l’avertissement de Kenaz : Trop de lumière conduit à l’aveuglement et l’énergie mal maitrisée entraine la destruction.
La question que nous pose Kenaz : L’action que j’entreprends est-elle basée sur une bonne décision ou le fruit d’un aveuglement ?
Les poèmes runiques proviennent de trois de textes issus de lieux et d’époques différentes. Ils sont constitués de strophes qui décrivent de manière symbolique chacune des Runes. Les poèmes runiques se rapportent à la culture et à la mythologie nordique avec, parfois, quelques références au monde chrétien. Leur signification peut souvent sembler obscure, mais ils constituent une excellente façon de s’imprégner intuitivement de l’esprit des Runes.
Poème runique norvégien :
Kenaz est le malheur de l’enfant.
La mort fait pâlir le cadavre.
Poème runique islandais :
Kenaz est fatal aux enfants,
Un endroit douloureux,
La demeure des putréfactions.
Poème runique anglo-saxon :
La torche est, pour chaque vivant, connue pour sa flamme
Pâle et brillante ; le plus souvent elle brûle
Là où les princes demeurent.