Comme nous l’avons dit, les peuples celtiques parlaient autrefois une langue d’origine indo-européenne. Les informations archéologiques et linguistiques que nous détenons aujourd’hui, la font remonter à l’époque du Danube autour de 6000 ans avant l’ère chrétienne, et encore antérieurement autour de la région de la mer d’Aral et en Eurasie centrale. Il devient alors évident que l’histoire de l’Europe telle qu’on nous l’a enseignée, se fissure et que le christianisme, qu’on nous présentait comme le berceau du développement européen, n’est qu’une invasion de plus.
La définition des peuples celtiques d’Europe s’est surtout appuyée sur l’ancienne culture, basée sur les traditions et les mythes, que les Romains ont pu décrire lors de l’invasion de la Gaule. Pourtant, en Chine de l’ouest, il y a de nombreuses traces d’une culture de peuples qui physiquement avaient l’apparence des Celtes d’Europe, jusqu’à ce que les peuples ouïgours turcs et d’autres arrivent dans la région vers le huitième siècle. Des momies avec des traits européens, remontant à 1 500 avant notre ère, ont été découvertes. Les cheveux parfois roux ou les yeux verts, qu’on rencontre encore dans cette région, Sinkiang, Afghanistan, Pakistan, Kazakhstan, Tibet, Népal, sont autant de preuves que ces peuples restent apparentés aux Celtes qui se sont installés à l’ouest de l’Europe.
Dans les récits traditionnels de l’Inde, comme les Puranas et les Brahmanas, il est souligné, qu’en plus des royaumes de l’Inde du nord, il existait des royaumes avec la même culture qu’en Inde au nord des Himalayas, ce qui correspondraient aux régions dont nous parlons. L’un des plus connu est le fameux pays des Uttara Kurus, décrit comme un paradis spirituel au nord des Himalayas. La comparaison entre la culture celtique européenne et la culture indoue fait alors apparaître un grand nombre de similitudes.
On sait aujourd’hui par l’archéologie, que les peuples védiques du nord aux cheveux roux, avaient adopté à un certain moment le Bouddhisme. Certaines sources traditionnelles indiquent que les peuples de ces régions avaient été convertis au Bouddhisme, non pas par le Bouddha Siddharta Gautama, mais par un Bouddha antérieur appelé Kashyapa. D’ailleurs, le nom originel du Cachemire était Kashyapa Mira (le Lac Kashyapa).
Des similitudes se retrouve dans les pratiques des Celtes d’Europe, qui avaient clairement une religion de type védique, avec des traditions de chants, de rituels, d’adoration des divinités, de mantras et de méditations qui s’inspiraient en direct de la pratique orthodoxe qu’on trouve en Inde. Certains spécialistes pensent aujourd’hui que les deux branches se sont séparées parce que les Celtes d’Europe ont conservé l’ancien Dharma, tandis que les Celtes de ces régions du nord de l’Inde, ont accepté le Bouddhisme.
L’une des marques de la culture celtique est l’utilisation par les druides de l’alphabet sacré Ogham. Alors qu’on pensait que seuls les druides irlandais l’utilisaient, de nombreuses inscriptions oghamiques découvertes un peu partout en France, en Espagne, au Portugal, mais aussi dans la vallée du Danube et les régions tokhariennes, le contredisent clairement. On a même retrouvé des inscriptions en ogham au Japon, ce qui tiendrait à dire que les moines Bouddhistes qui introduisirent la religion dans le pays, étaient des Celtes de cette région nord indoue ou qu’ils avaient gardé l’usage du système d’écriture sacrée.
De nombreuses traces montrent que les Celtes traversèrent l’Atlantique depuis l’Europe jusqu’en Amérique du nord, bien avant les Vikings, qui eux-mêmes avaient peut-être bien suivis les routes maritimes celtiques.
Les sorciers des Indiens d’Amériques ne sont alors peut-être que les dignes descendants des druides celtes, et le chamanisme n’est que la résultante d’une tradition indoue ancienne. On peut rêver. Une chose est sûre, nous sommes face à une civilisation indo-européenne qui a colonisé notre monde par l’ouest.