Donner une date précise à un événement qui doit se produire dans le futur est toujours délicat. La compréhension et la lecture de cet événement présagé, dépend principalement, de la sensibilité, de l’intuition et de la clarté de la personne qui tire les cartes. Si les situations sont relativement faciles à analyser à l’aide des cartes de la Triade elle-même, ou de l’association de ces cartes, il n’en est pas de même avec la datation.
Pour chaque carte, on calcule le mois affilié par la réduction additionnelle du nombre à une valeur allant de 1 à 12, à l’exception des douze premières cartes qui conservent leur valeur initiales et qui sont associées respectivement aux mois allant de janvier à décembre.
A partir de la carte N°13, deux mois peuvent correspondre à une même lame, lorsque la réduction additionnelle du nombre donne un total égal à 10, 11, 12 ou 13.
Par exemple la carte N°19, par réduction additionnelle donne 10 (1+9), donc le mois d’octobre, mais aussi 1 (1+0), et donc le mois de Janvier. Autre exemple, la lame N°39, donne donc 12 (3+9), le mois de décembre, mais aussi 3 (1+2), le mois de mars.
Les saisons sont associées, en toute logique, aux mois se rapportant à chaque carte.
A titre d’exemple, la carte N°10, qui correspond au mois d’octobre, correspondra donc à la saison de l’automne, tandis que la carte N°39 correspondra, soit au mois de décembre (3+9 = 12) et donc la saison de l’hiver, soit au mois de mars (1+2 = 3) et donc la saison du printemps.
Les cartes de la Triade, en plus des mois et des saisons, peuvent également indiquer un délai, toujours associé à la valeur numérique de la carte, pour aider à la divination. La valeur numérique n’indique pas s’il s’agit d’heures, de jours, de semaines ou de mois. Par exemple, la carte N°10, associée au mois d’octobre, et dont la valeur numérique est 10, peut indiquer 10 heures, ou 10 jours, ou 10 semaines, ou 10 mois.
Quatre cartes correspondent à des durées précises de un, deux, trois ou quatre ans. Ce sont les cartes dont le nombre est un multiple de 12, Le Sceau N°12, la Richesse N°24, le Voyage n°36, et l’Ame N°48. Dans ces cas précis, elles représentent le délai d’action défini par rapport à la question.
La complexité d’interprétation de la divination dépendra toujours de la question posée, des autres cartes qui accompagnent le tirage, de la finesse et de l’intuition de celui (ou celle) qui interprète les cartes.
Pour bien comprendre la difficulté, et accepter que des erreurs puissent se produire, face à un consultant qui fera toujours pression pour avoir le maximum de détails, voici un exemple qui peut vous aider à comprendre le processus :
La divination avec l’Oracle de la Triade est un art qui ne s’apprend pas en un jour. Il faudra beaucoup d’intuition, énormément de pratique, et surtout, ne pas craindre quelques fois de commettre des erreurs de datation. Elles peuvent toujours se rattraper avec un autre tirage qui affinera ce que l’on n’a pas vu au premier. C’est ça aussi l’humilité de la divination !