Berkano est la deuxième Rune de l’Oett de Tyr, elle est rattachée au bouleau, arbre qui symbolise le printemps et le renouveau de la nature. Cette Rune est liée au principe féminin de la fécondité et nous invite à une véritable renaissance de notre âme, opérée à travers l’union des contraires.
Berkano est associée au bouleau, arbre qui symbolise le printemps et l’éveil de la nature à cette période de l’année. Cette Rune désigne la Nature en tant que divinité, elle évoque la fertilité sous son aspect le plus féminin, la fécondation, la naissance… Berkano exalte la puissance vitale, l’attirance entre les sexes opposés, la sexualité. Elle nous rappelle que les principes féminins et masculins ne sont pas opposés, mais complémentaires et que leur union est à la base même de la fécondité et de la richesse de la nature.
Sur le plan spirituel, Berkano nous incite à voir l’unité dans ce que nous percevons comme antagoniste : féminin et masculin, bien et mal, ombre et lumière, vie et mort, ne sont que des aspects d’une même réalité. Et, de même que l’union de l’homme et de la femme est source de fécondité, en unissant les contraires, nous engendreront en nous-mêmes un nouvel état de conscience. En cela, Berkano est véritablement une Rune de fertilité : elle nous montre combien l’âme peut-être féconde si elle est capable de transcender la réalité visible.
La question que nous pose Berkano : Suis-je capable de voir au-delà des apparences et de comprendre que ce qui me semble opposé est en réalité relié ?
Les poèmes runiques proviennent de trois de textes issus de lieux et d’époques différentes. Ils sont constitués de strophes qui décrivent de manière symbolique chacune des Runes. Les poèmes runiques se rapportent à la culture et à la mythologie nordique avec, parfois, quelques références au monde chrétien. Leur signification peut souvent sembler obscure, mais ils constituent une excellente façon de s’imprégner intuitivement de l’esprit des Runes.
Poème runique norvégien :
Le bouleau a les branchages au feuillage le plus vert,
Loki a bien réussi à tromper son monde.
Poème runique islandais :
Le bouleau,
C’est une branche feuillue,
Un petit arbre
Et un bois jeune et frais.
Poème runique anglo-saxon :
Le bouleau porte des branches sans fruits,
Il renait de ses feuilles,
Ses rameaux sont radieux,
Chargés de feuillages,
Ils s’élèvent au ciel.