Les quatre grandes fêtes celtiques, Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samain, ont été connues grâce aux récits mythologiques insulaires. Pourtant aucun auteur de l’Antiquité ne les a mentionné sur le territoire de la Gaule. Cependant, le folklore et les dates correspondantes récupérées par l’Eglise chrétienne, laissent à penser que les Celtes continentaux se servaient du même calendrier rituel que les Celtes insulaires (Grande-Bretagne et Irlande).
Fête centrale dans le culte Avalonien, Beltaine a marqué profondément les légendes. C’est durant cette fête que la plupart des héros sont conçus et ceux notamment de la lignée des Pendragon, car, en effet, une prêtresse est choisie pour représenter la déesse, parée d’une couronne d’aubépine, et un homme de sang noble, ou druide, pour représenter le Dieu Cornu.
D’une région à l’autre, les traditions entourant Beltaine ont été très variables. C’était principalement la période où l’on unissait les couples par le mariage.
En ce premier mai, c’est une fête du feu de Bel, le feu bienfaisant, célébrée quand le Soleil entre dans la constellation du Taureau.
Dans la tradition, c’est une fête où l’on allumait deux feux entre lesquels les participants, le plus souvent des couples, passaient. Le bétail aussi pour y être béni.
Dans le milieu paysan, on profitait de cette cérémonie pour bénir la Terre, pratiquer des Oracles pour que les récoltes soient fructueuses et la saison prospère.
Dans la continuité du cycle des saisons, Beltaine marque pour les Celtes, l’Ascension de la lumière, son épanouissement et sa renaissance à l’équinoxe, car c’est à ce moment précis de l’équinoxe, et non quarante jours plus tard, qu’un dieu de la période sombre peut s’unir au dieu de la période claire.
En outre, l’arbre qui domine Beltaine est le bouleau, à l’écorce blanche immaculée.