Les quatre grandes fêtes celtiques, Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samain, ont été connues grâce aux récits mythologiques insulaires. Pourtant aucun auteur de l’Antiquité ne les a mentionné sur le territoire de la Gaule. Cependant, le folklore et les dates correspondantes récupérées par l’Eglise chrétienne, laissent à penser que les Celtes continentaux se servaient du même calendrier rituel que les Celtes insulaires (Grande-Bretagne et Irlande).
L’Imbolc fut certainement la plus désagréable des fêtes du calendrier celtique pour les moines irlandais qui s’employèrent à en occulter le sens. L’apparente dérive du ciel étoilé leur permit de présenter l’Imbolc comme une fête de printemps, consacrée à la fécondité des troupeaux d’ovins, et personne ne cria à la supercherie.
Mais, jadis, le Soleil dans le Sanglier et la pleine Lune au sud de la Grande Ourse avaient marqué le solstice d’hiver. L’Imbolc était en réalité une fête dédiée à la Vierge céleste et à son fils, le jeune Soleil.
En ce premier février, c’est une fête de la lumière, car en plein cœur de l’hiver, elle témoigne du rallongement des jours, de la venue du printemps.
Dans le milieu paysan, c’était une période où l’on s’apprêtait à labourer la terre et à préparer les activités de l’été. C’est la période de la nouvelle année, qui signifie le renouveau.
Dans la tradition, c’est une fête de purification avant la renaissance où les éléments Eau et feu dominent. On vénère la Grande Déesse, qu’on appelle aussi Brigit en Irlande.
Dans la pratique rituelle, on se purifie par l’Eau et on vénère la lumière naissante avec le Feu. On souhaite ainsi la bienvenue à la Déesse et au renouveau de la Nature.
En outre, le Saule est l’arbre rattaché à cette période de l’année, à l’eau, à la lune et à la Déesse.