Les Celtes ont littéralement adoré les chiens, et tous les écrits de l’Antiquité soulignent d’ailleurs leur incontestable supériorité en matière d’élevage canin. La chasse était pour les Celtes un acte sacré comparable à la guerre, qui nécessitait une initiation et ne pouvait se pratiquer qu’assortie d’un rituel destiné à obtenir une protection divine. Les chiens étaient alors de précieux auxiliaires des hommes, qui participaient aux diverses cérémonies, mais aussi, lors des sacrifices de remerciements offerts aux dieux, qui recevaient leur part d’hommage.
Il faut remonter aux origines des Celtes, dans la Tradition universelle née dans les Himalayas, pour retrouver dans la langue Sanscrit le chien, baptisé le « Grand Aimant » (Maha Kamuka). On y entend deux choses :
C’est pourquoi l’étoile Sirius (le brillant) était, avant de recevoir son nom, le « Grand chien du ciel », ou plus exactement, la « Grande chienne blanche céleste ».
Plutarque, en Grèce, fit remarquer dans son traité Isis et Osiris, qu’en Grec le mot chien (cyon ou cynos) était proche de la forme verbale de « cyo » (je suis grosse ou je suis lourde), dont la traduction en égyptien donne « Sothis », qui serait, selon Plutarque, l’origine possible du nom de Chien attribué par les Grecs à l’astre d’Isis.
Une découverte récente (1925) d’une étoile gravitant autour de Sirius en 50 ans, étoile qui est en fait une naine blanche à la densité phénoménale (10t/cm3), explique peut être cette cosmogonie sanscrite, puis des Grecs, qui disaient avoir tout appris des Celtes. Cette naine blanche qui gravite autour de Sirius est donc un grand aimant (Maha Kamuka), un chien.
Les Traditions se recoupent alors :
Le symbolisme du chien, conservé incompris dans les mythologies ayant appartenues jadis à tous les peuples de la Terre, n’est en fait que le résultat de connaissances scientifiques et astronomiques étonnantes pour l’époque.
Chez les Celtes, un chien escorte les dieux du sous-sol : dieux forgerons ou dieux des Métaux, dieux des Morts et de la Fertilité. Mais les chiens accompagnent aussi Diane, et leur sens ésotérique concerne surtout le magnétisme de la Lune, plus que les qualités de chasseresse de la divinité.
La mythologie irlandaise a personnifié l’électromagnétisme par le héros Cûchulainn (le Chien de Culann), dont les aventures sont un véritable catalogue d’informations scientifiques concernant les phénomènes électromagnétiques, la foudre en boule, et même les aurores boréales. Les aventures de Cûchulainn fourmillent d’enseignements sur les phénomènes célestes, les propriétés des mégalithes et le cosmo-tellurisme, les expériences chimiques, voire alchimiques, en particulier, le procédé de la trempe pour le durcissement des métaux et des alliages. La mythologie devient alors le dépôt de la science humaine la plus ancienne.
Il serait difficile dans cet article, d’énumérer tous les détails se rapportant à la science et aux connaissances universelles de l’homme, contenus dans les récits mythologiques celtes, mais l’archéologie et la science moderne nous en dit chaque jour un peu plus.