Les histoires d’êtres qui, la nuit, sucent le sang ou l’énergie vitale des hommes ou des animaux, restent très ancrées dans la mythologie Vaudou. On y retrouve la forme très proche des hommes-lions en Afrique, berceau du Vaudou. Toutes ces formes d’entités ont en commun des crocs et l’odeur des cadavres qui les environnent.
La forme la plus connue de Vampires, est celle qu’on pourrait appeler « classique » : un homme avec un corps physique qui se déplace la nuit pour assouvir son besoin de sang et d’énergie vitale. C’est la forme la plus représentée dans le cinéma américain hollywoodien. C’est aussi l’image européenne que l’on s’est fait de la légende de Dracula.
Mais les Vampires sans corps sont plus nombreux. Ils se meuvent sur le plan énergétique et s’approprient l’énergie vitale de leurs victimes, plus ou moins avec leur consentement. Ils sont attirés par de forts désirs inassouvis. Ces esprits vampiriques s’attaquent aux hommes pour leurs faiblesses.
On dit que les Vampires sont des défunts coincés dans un règne intermédiaire parce qu’ils n’ont pas trouvé le chemin vers d’Au-delà.
Dans le culte Vaudou, on reconnaît une possession par un Vampire, à des mouvements incontrôlés, à des pas lents et traînants. La peau d’un Vampire se reconnaît à son peu de tonus, sa sensation de gélatine ou de parchemin.
Si un Vampire a été appelé volontairement par l’usage de signes magiques, sa destruction suffit à l’empêcher de revenir.
Si le Vampire s’est présenté sur invitation inconsciente de sa victime, l’exorcisation est plus difficile. Si cette personne est suffisamment forte, elle peut reprendre pouvoir sur son corps et chasser le Vampire de son environnement, avec l’aide de son entourage et en demandant de l’aide spirituelle aux divinités serviables.
Les Vampires sont des esprits influençables qui restent tout de même contrôlables et que l’on peut chasser avec de la volonté ou avec l’aide d’un guérisseur Vaudou ou d’un sorcier.