Le Lammas est la fête de la première moisson qui rend grâce à la déesse pour l’abondance des récoltes. C’est, par extrapolation, la fête du pain, Lammas signifie d’ailleurs « miche de pain », car c’est avec les premiers grains que l’on fait la farine qui va faire le pain. Quant à Lughnasadh qui signifie « commémoration de Lugh », cette tradition nous vient des celtes qui fêtaient Lugh, le Dieu du Soleil et des arts, protecteur des voyageurs et des marchands.
La tradition veut qu’au matin du premier août, les prêtres et les prêtresses se rendaient dans les champs cueillir une portion symbolique de plantes qu’ils battaient au fléau pour séparer le grain de la paille avant de se diriger vers la meule pour le transformer en farine.
Chaque geste était examiné, il permettait de présager des conditions dans lesquelles s’accompliraient les récoltes. La qualité de la farine, au sortir de la meule, était aussi examinée. Ensuite, seulement, on pouvait passer à la fête.
Dans la tradition celtique, les druides rendaient hommage au dieu Lugh et célébraient des rituels de protection.
De bonne heure le matin, confectionnez avec révérence du pain, composé d’une farine que vous aurez préalablement béni et consacré.
Placez du maïs, des poupées confectionnées avec des feuilles de maïs, des légumes frais sur l’autel pour symboliser les premières récoltes. Ajoutez des noix, des feuilles de chêne et des œillets.
Dans notre monde moderne, nous avons oublié ce que représentaient les efforts de nos ancêtres pour cultiver et récolter. Cette fête est l’occasion de les honorer.