La Magie ancienne remonte loin au temps des Egyptiens, des Babyloniens et des Grecs, qui ont su nous laisser des écrits et des traces de leurs pratiques. Ces pratiques magiques nous éclairent pour mieux comprendre notre Monde et notre Univers. Aujourd’hui encore nous les utilisons.
Les Egyptiens étaient les maîtres de la Magie. On dit que dix mesures de magie avaient été données au Monde : « l’Egypte en avait pris neuf et le reste du monde, une ».
La Magie égyptienne était fondée sur des croyances en la réincarnation, en la capacité de voir une divinité en toute chose, vivante ou inanimée.
Les Egyptiens furent les premiers à diviser la Magie en catégories :
La Magie égyptienne nous est parvenue, principalement, par le « Livre des Morts », un grimoire de sortilèges, de rituels et d’incantations pour écarter le danger et le mal au cours du long voyage de l’âme dans l’au-delà.
Pour les Egyptiens, mêmes les mots étaient magiques, c’est pour cela qu’ils ont créé les Hiéroglyphes. L’un d’eux, « l’œil d’Horus » est souvent utilisé en magie.
« Horus était fils d’Osiris, tué par son frère Seth. C’est en voulant venger son père, qu’Horus perdit son œil, arraché par Seth. Cet organe étant considéré comme le symbole de l’âme, Horus ne pouvait plus accéder à l’au-delà. C’est Thot, dieu de la vérité, qui rendit à Horus son œil sous forme d’une amulette, amulette représentant un œil que les Egyptiens plaçaient sur leurs morts ».
Tradition mystique qui a traversée les âges : vaudou haïtien, hindouisme, wiccan.
L’ancien empire de Babylone est aujourd’hui représenté par l’Iran et l’Irak. Il développa une « magie du nœud » consistant à faire et à défaire des nœuds pour contrôler la santé, la fortune et l’amour.
Il développa aussi une Magie avec des figurines de cire. Un des personnages clé de cette Magie, est la déesse de l’amour et de la fécondité, Ishtar, que l’on invoquait pour exorciser les mauvais esprits.
L’étoile d’Ishtar à huit branches était employée comme talisman protecteur. Elle est aussi l’ancêtre du génie qui sort de la lampe magique, pour exercer les vœux.
Si les Grecs de l’Antiquité étaient de grands scientifiques, de fameux mathématiciens, les pythagoriciens ne rejetaient pas les croyances magiques empreintes de spéculation philosophiques.
L’un des aspects majeurs de la Magie grecque était la croyance selon laquelle la vie d’une personne était contenue dans son nom. Les noms, les alphabets et les lettres possédaient tous de grands pouvoirs magiques, et le mot « abracadabra » est une invention grecque.
On utilisait les lettres pour tout :
Les Grecs cachaient leur nom aux étrangers pour éviter qu’on ne leurs jette des sorts. On ne prononçait jamais le nom des généraux lors des campagnes militaires, afin que l’ennemi ne puisse pas s’en servir contre eux.
La Magie ancienne a revêtu diverses formes, diverses croyances. Du pouvoir des mots des Grecs aux pouvoirs des amulettes des Egyptiens, la Magie a rempli la vie des hommes de l’Antiquité pour nous laisser un héritage dans lequel nous puisons sans cesse.