Dans un monde matérialiste, où le succès se mesure à la fortune accumulée et la réussite sociale, il paraît déplacé d’évoquer la Magie comme un outil d’action positif dans notre existence quotidienne. Pourtant, en dépit de ce quotidien dans lequel nous gardons les pieds bien ancrés, il nous arrive de faire des petits gestes sans conséquence, plutôt par « conditionnement », que par action réfléchie, des petits gestes dont nous pensons qu’ils peuvent nous apporter la chance ou… la malchance. Personne n’y croit ! Pourtant, tout le monde le fait.
Peu de gens ont échappé à la superstition, qui n’est ni plus ni moins que l’idée que des forces surnaturelles peuvent interférer dans le cours des événements. Elle trouve son origine dans un univers ancien que l’on croyait peuplé d’esprits qu’il fallait calmer ou assouvir pour survivre.
Ces superstitions, dans leur grande majorité, sont fondées sur des croyances qui se perdent dans la nuit des temps.
Mais si ces superstitions ont été fondées à l’origine, elles ont souvent été dépassées par le temps et l’avènement des technologies. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, nous ne pouvons plus les expliquer. Et pourtant nous les pratiquons encore.
Magie et superstition ne sont pas indissociables. Et s’il est parfois difficile de reconstituer les rituels vieux de plusieurs milliers d’années, si nous ne sommes plus capable d’utiliser les recettes magiques d’antan, la Magie a recours à un élément essentiel de l’être humain : la créativité.
Lorsque l’on décide de pratiquer des rituels de magie, d’une part, il faut accepter la responsabilité de sa demande, prendre en main sa destinée, et d’autre part, il faut réapprendre à se réapproprier l’énergie, les propriétés des herbes et autres plantes, des pierres, des métaux, des couleurs.
La Magie se définit alors comme une science, certes occulte (secrète) et mystérieuse, mais seulement à celui qui accepte d’utiliser toutes les propriétés de l’Univers qui nous entoure.
Croire ou ne pas croire en la magie pourrait se résumer par une citation de Stephen Hawking : « j’ai remarqué que même les gens qui affirment que tout est prédestiné et que nous ne pouvons rien y changer, regardent avant de traverser la rue ».