Tiwaz est la première Rune de l’Oett de Tyr, elle ouvre un nouveau cycle sur le chemin de l’initiation spirituelle. Elle nous enseigne les vertus nécessaires à la réussite de notre quête et nous apprend que nous aurons à faire des sacrifices. Timaz nous avertit également qu’il serait fatal de se tromper de cible.
Tiwaz est la Rune de Tyr, le dieu manchot, dieu de la guerre et de la justice, il incarne également le sacrifice, car il sacrifia sa main pour maitriser le loup Fenrir. En temps que première Rune de l’Oett de Tyr, Tiwaz est une invitation à partir au combat, elle exalte les qualités du bon guerrier : dévouement, loyauté, sens du sacrifice, courage, honnêteté… Il impératif que le combattant se dévoue pour une juste cause, et ne se fourvoie pas dans des luttes inutiles, il doit toujours conserver la pureté de ses intentions et ne pas perdre de vue le sens profond de ses actes.
Le combat à mener est bien entendu d’ordre spirituel, c’est une quête à la recherche de la vérité ultime. Cette quête implique des sacrifices, tout comme le dieu Tyr sacrifia sa main, il nous faudra en chemin abandonner des éléments de notre individualité qui nous paraissent essentiels. On peut voir en Tiwaz le symbolisme de la flèche : elle pointe vers le haut, vers les plans supérieurs, et il faut prendre garde à ne pas se tromper de cible, car une flèche mal orientée se retournera contre le tireur. Tiwaz nous incite à viser juste, à ne pas nous égarer en suivant une mauvaise voie.
La question que nous pose Tiwaz : Suis-je certain que le but que je me suis fixé est le bon ou suis-je en train de m’égarer ?
Les poèmes runiques proviennent de trois de textes issus de lieux et d’époques différentes. Ils sont constitués de strophes qui décrivent de manière symbolique chacune des Runes. Les poèmes runiques se rapportent à la culture et à la mythologie nordique avec, parfois, quelques références au monde chrétien. Leur signification peut souvent sembler obscure, mais ils constituent une excellente façon de s’imprégner intuitivement de l’esprit des Runes.
Poème runique norvégien :
Tyr,
C’est l’Ase manchot,
Le forgeron doit souvent souffler.
Poème runique islandais :
Tyr,
C’est l’Ase manchot,
Ce qu’a laissé le loup
Et prince des temples.
Poème runique anglo-saxon :
Tir est un des signes.
Il garde bien sa promesse avec les princes
Il voyage au-dessus de l’obscurité de la nuit
Et ne faillit jamais.