Thurisaz est la troisième Rune de l’Oett de Frey, elle est associée à l’épine et au marteau de Thor. Elle symbolise notre part animale, l’énergie brute et incontrôlable qui est à la source de la violence et de la brutalité. Thurisaz nous incite à nous dominer pour contrôler nos instincts négatifs et nous protéger contre nos propres pulsions.
Thurisaz évoque l’épine, cette forme de protection à la fois passive et agressive. Cette Rune se rattache aux forces primitives et violentes qui s’exercent dans la nature mais également en chacun de nous. Thurisaz nous parle de notre instinct animal, des forces souterraines qui nous gouvernent, tout comme l’épine qui ne présente aucun danger si l’on ne vient pas s’y frotter, le potentiel de nuisance de nos instincts primaires est souvent enfoui en nous, mais toujours susceptible de resurgir. C’est de la part sombre de l’homme dont il est question, la violence, la brutalité potentielle qui est en chacun de nous, la force virile qui est souvent utilisée contre les femmes.
Thurisaz est liée au marteau du dieu Thor, une arme surpuissante dont il se sert pour protéger Midgard, le monde des hommes contre les géants qui personnifient les forces primaires de la nature. Tout comme Thor, ce dieu guerrier d’une violence extrême, qui est également le protecteur des hommes, Thurisaz nous rappelle que les forces primaires qui sont en nous doivent être contrôlées pour nous protéger contre nos propres instincts.
La question que nous pose Thurisaz : Suis-je capable de contrôler mes pulsions négatives ?
Les poèmes runiques proviennent de trois de textes issus de lieux et d’époques différentes. Ils sont constitués de strophes qui décrivent de manière symbolique chacune des Runes. Les poèmes runiques se rapportent à la culture et à la mythologie nordique avec, parfois, quelques références au monde chrétien. Leur signification peut souvent sembler obscure, mais ils constituent une excellente façon de s’imprégner intuitivement de l’esprit des Runes.
Poème runique norvégien :
Thurisaz est l’angoisse des femmes,
Peu se satisferont de l’infortune.
Poème runique islandais :
Thurisaz est le tourment des femmes
L’habitant des falaises
Le mari de Varthrún.
Poème runique anglo-saxon :
L’épine est très pointue,
La saisir cause la souffrance,
Reposer parmi les épines est un grand malheur.